Tout sur le MOS FR 2013 !
Encore une belle édition pour le Meeting Of Styles France, qui se déroule depuis 4 ans à Perpignan et qui semblerait, cette année, avoir battu des records d’affluence…
TO THE ARTS, TO THE WORLD !
Encore une belle édition pour le Meeting Of Styles France, qui se déroule depuis 4 ans à Perpignan et qui semblerait, cette année, avoir battu des records d’affluence…
L’exposition rétrospective du Meeting Of Styles France 2012 continue et cette fois-ci, Hip Open vous donne un aperçu en images.
Avant tout, rappelons que cette expo se tient dans un lieu assez exceptionnel et rempli de sens… El Centre del Mon (Le Centre du Monde, en Catalan). Ce nom a été donné en référence au peintre Salvador Dalí qui considérait la gare de Perpignan comme le centre du monde. Plusieurs décennies après sa toile intitulée La Gare de Perpignan, c’est cette même gare qui accueille des œuvres d’une nouvelle génération, celle d’artistes issus du Graffiti.
Le vernissage a marqué les esprits par l’aspect inédit de la soirée. Imaginez : DJ Gram aux platines, des projections vidéo, un bar et les performances Graffiti de Hope et Mutha en direct sur des bâches en 4m x 3m… Le tout dans un hall de gare !
Hip Open, partenaire du Meeting Of Styles France a assuré les relations médias de l’événement et a participé à l’organisation de l’exposition aux côtés de l’équipe UISC.
A titre d’info, l’installation est visible jusqu’au 22 juillet 2013…
Un coup de cœur pour une photo ou des panneaux graffés en exposition ? N’hésitez pas, ils sont en vente !
>> Contact : mosfrance@hotmail.fr
>> Plus d’infos sur : www.meetingofstylesfrance.com
NJ
Parce que les filles se font assez rares dans le milieu du Graffiti, nous avons profité de la présence de Missy au Meeting Of Styles pour la rencontrer et lui poser quelques questions…
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Lisa, je viens de Strasbourg. Je peins sous le nom de Missy. C’est Rensone qui m’a initié au Graffiti, ça fait maintenant 3 / 4 ans que je peins à la bombe.
Quel a été ton parcours avant de te mettre au Graff ?
J’ai suivi un cursus comme beaucoup d’autres, je pense. J’ai fait des études d’arts appliqués et de graphisme. J’ai toujours dessiné donc c’est par là que j’ai commencé. Et je continue à faire de l’illustration, des toiles…
Comment définirais-tu ton style ?
Mon style est très proche de l’illustration, j’ai commencé par ça et c’est quelque chose que j’ai envie de garder et d’approfondir. Je suis moins dans le Graffiti traditionnel, c’est-à-dire le lettrage que je ne pratique pas du tout.
Je fais pas mal d’animaux et souvent des oiseaux… Des cigognes qui représentent ma ville strasbourgeoise, en Alsace. J’essaies aussi d’apporter de l’humour dans ce que je fais, un côté décalé. En illustration, par exemple, je dessine des insultes. Je m’éclate à faire ça, c’est vraiment un délire dans lequel je me suis lancée. Donc mon travail est un mélange d’oiseaux, d’insultes et d’autres éléments que j’y ajoute.
Quelle est ton implication dans la culture Hip Hop ?
J’ai toujours aimé ce qui est en lien avec le Hip Hop. Ce qui me plait vraiment c’est la mentalité, le fait de rassembler plusieurs disciplines, plusieurs styles… Cette mentalité à échanger, à partager, je trouve ça génial !
Quelles sont tes impressions sur le MOS de cette année à Perpignan ?
Justement, par rapport à ce que je viens de dire, ça reflète l’esprit du Hip Hop. Ces rencontres avec des gens qui viennent d’autres pays, d’autres régions… Ils ont des styles complétement différents mais au final on a tous réussi à faire quelque chose de cohérent. C’est un bon rassemblement où l’on a pu échanger nos styles. C’était une très bonne opportunité !
Comment perçois-tu la tournée mondiale du MOS ?
Eh bien, ce festival porte bien son nom… Le Meeting Of Styles, c’est la rencontre, l’échange des styles. Dans le Graffiti, il y a différents styles en France, il y a plein de styles en Europe, en Amérique… Et c’est l’opportunité de pouvoir justement échanger, rassembler, réunir tous ces styles dans un même lieu, sur un même mur… C’est une richesse pour le Graffiti que le festival puisse tourner dans plusieurs pays !
Le Graffiti s’est de plus en plus institutionnalisé, quel est ton regard là dessus ?
Je ne peux pas vraiment avoir un regard critique, dire “c’est nul maintenant le Graffiti, on le retrouve dans les galeries, les musées, etc.” C’est vrai, ça devient commercial faut le dire, le Graffiti se démocratise à fond. Avant c’était beaucoup plus underground, même si ça le reste car c’est quand même la base de cette discipline…
Moi malheureusement je n’ai jamais fait de lettres, je n’ai pas du tout connu cette époque de vandalisme, je n’ai pas fait tout ça. Mais je trouve que ça a en effet tendance à perdre de son authenticité car maintenant on retrouve du Graffiti partout, notamment avec l’apparition en masse des médias, notamment avec internet, ça devient tellement facile de se créer un style, de peindre du jour au lendemain, de faire des pièces sans avoir galéré, sans chercher ses propres lettres…
Pour le MOS, tu as peins avec Rensone et on vous voit souvent travailler ensemble… Est ce que tu peins toujours avec lui ?
Oui, pour les festivals, je peins quasiment toujours avec Rensone. Je trouve que l’on arrive plutôt bien à mêler nos styles et je n’ai jamais eu l’opportunté de peindre toute seule, à part dans des friches. Cela permet aussi d’avoir un rendu plus abouti que si je peignais seule. Je pense que je dois encore évoluer de mon côté pour atteindre le niveau des gens que j’ai pu rencontrer ici.
Peux-tu nous parler de ta place en tant que femme dans le Graffiti ?
Franchement, moi je n’ai jamais eu de soucis, ni de réflexions par rapport au fait que je sois une nana. J’ai tout de suite commencé à peindre avec Rensone… Je n’ai pas mis les pieds toute seule dans une friche donc forcément pour moi ça a été plus facile. Puis Rensone peint déjà depuis plusieurs années donc il m’a fait connaître ses potes. Alors c’est vrai que je n’ai pas eu trop de mal à m’infiltrer dans ce milieu.
D’après toi, les filles qui arrivent seules dans le Graffiti, ont-elles plus de difficultés à se faire accepter ou alors vu qu’il y en a peu, elles sont davantage mises en avant ?
Il faut l’admettre, c’est assez chaud pour une nana de débarquer toute seule dans ce milieu… C’est clair qu’il ne faut pas avoir peur de salir sa manucure toute fraîche (rires) ! Mais que l’on soit une nana ou un mec, il faut faire ses preuves, montrer ce que l’on a dans le ventre…Au final, je ne vois donc aucune différence dans tout ça. Je prends l’exemple de MADC qui est une très bonne graffeuse, son style est vraiment très technique et je pense que si c’était un mec, sa notoriété serait exactement la même. Par contre il est vrai que lorsqu’une fille peint, on a tendance a être plus intrigué justement parce qu’on en voit si peu…
Quels sont tes projets à venir ?
On va faire une exposition bientôt avec Rensone, donc pas de murs, uniquement des toiles, des illustrations… Après ça va être un peu plus calme car là on a été souvent pris avec les festivals de cet été. Donc après cette expo, on va se faire plaisir et retourner dans nos petites friches pour peindre. Donc juste pour kiffer !
>> Plus d’infos sur : http://lisa-discala.fr
Cette année, Hip Open est partenaire du Meeting Of Styles France.
L’étape française de ce festival international de Graffiti a lieu à la Casa Musicale, à Perpignan. L’événement se passe ce week-end (21 et 22 juillet). Graffiti de jour ? Graffiti de nuit ? Le public présent pourra profiter des deux grâce aux horaires étendues : de 18h à 4h le samedi et 12h à 0h le dimanche.
L’association U.I.S.C vous a concocté un programme autour de la street culture (graff, deejaying, rap, danse, roller, skate, BMX).
Plus de 50 graffeurs français et internationaux seront présents spécialement pour l’occasion. Avec 1200 m2 de surface sur des murs qui vont de 2 à 5 mètres, ça vaut le détour ! Sans compter la free zone qui donnera la possibilité à d’autres graffeurs de laisser une trace de leur art, bien que très éphémère.
Des sessions de rap en freestyle sont également prévues, en présence de MC’s de la nouvelle génération : Deen Burbigo et Eff Gee (L’Entourage), Esso (Cool Connexion), Bunk et Jiddy Vybz (Set & Match), Kenyon, Fleyo, Némir, Hassan, Carlito, Gros Mo, en plus d’un invité surprise…
Durant le festival, il y aura aussi du breakdance sous forme de cercle ouvert à tous les danseurs. Nous pouvons déjà annoncé la venue de B.Girl Marion (vice championne du monde du Battle Of The Year 2011, en duo, et championne du BOTY France 2011 et 2012). L’ambiance du Meeting Of Styles France 2012 sera rythmée par les deejays du label Blackelk (Everydayz, UM, Gram, Freakshow).
Le MOS France se veut être une rencontre autour des disciplines de la culture Hip Hop, en invitant des artistes renommés. Pour le public, l’entrée est gratuite.
Donc rendez-vous dès samedi, à partir de 18h à la Casa !
> Pour plus d’infos : http://www.meetingofstylesfrance.com/
Un fond musical Hip Hop, un soleil de plomb, des couleurs à foison, des artistes débordant de talents…c’était Meeting Of Styles ! Le M.O.S France 2011, pour la deuxième édition, a eu lieu à Perpignan, les 24, 25 et 26 juin dernier, sous les yeux émerveillés d’experts, de curieux, de passionnés…
L’art dans toute sa splendeur
Dans un esprit d’échange, ce festival international de Graffiti a réunit 50 writers français et étrangers de renom. Le temps d’un week-end, ils se sont appropriés les lieux de la Casa Musicale sur une surface de 800m2 prévue à cet effet. Ce site classé historique offrait un contexte inouï, associant un lieu symbolique du patrimoine à de l’art de rue. Une rencontre, sans challenge ni compétition, uniquement basée autour de la même passion artistique…le Graffiti !
Entre personnages et lettrages, les murs se sont remplis d’expression et de significations grâce à un travail de qualité, de précision. Une performance qui a donné vie à l’ensemble du site. Tous styles, influences et techniques confondus, ces graffeurs nous ont fait partager la richesse de leur univers artistique.
Un événement Hip Hop
Pour s’ouvrir aux autres disciplines du Hip Hop, les soirées ont été animées par des DJ’s, dont Stresh (Ali, Youssoupha) et Duke (Assassin). Du rap aussi, avec la scène Open-Mic ouverte à tous.
Ce fut une réelle volonté de la part de l’organisation, l’association U.I.S.C (Union Internationale de la Street Culture) de créer le Meeting Of Styles France et d’en faire un événement incontournable du Hip Hop. Sans pour autant nous révéler ses projets, Florent, organisateur du MOS France nous laisse entendre que l’année prochaine l’événement sera reconduit… Apparemment, il s’annonce encore plus fort !
En attendant, résultat du MOS France 2011 : un public réceptif qui en a pris plein les yeux… Un niveau impressionnant… Un plaisir unanime des writers invités… Une association à l’assaut de l’énergie artistique provoquée par le Graffiti… Une multitude de couleurs, de sourires et de la bonne humeur !
– Les graffeurs présents –
France :
Apash, Asem, Astro, Astus2, Bims, Cheatz, Duza, Esty, Flow, Hems, Hope, Jok, Just, Kanos, Kiser, Morn, Mutha, Nesk, Obite, Olson, Pablo, Rensone, Reso, Rev, Rude, Serin, Seth2, Shane, Skule, Skuz, Superpaum, Takt, Team, Wens.
International :
Cisco (Espagne), Cren (Allemagne), Dase (Espagne), Demon (USA), DGONZ (USA), Duzer (USA), Dytch (USA), Jim (UK), Malakkai (Espagne), Persue (USA), Poesia (USA), Putos (USA).